9 février 2018 ·
Hier soir lors du débat sur radio Fribourg, j'interviens à partir de la 46éme minute et le sujet choisi pour mon intervention par les journalistes, est l’environnement.
Après un long débat où finalement de la droite à la gauche en passant par les verts, chacun livrent un discours de plus en plus centriste, arrangeant et politiquement ultra correcte, afin de grignoter un maximum voix.
Moi, Philippe Nahum, je dis la vérité sur la situation environnementale de notre planète. Je lance le pavé, oui, je le reconnais : j'ai quitté le rang. J'ai sûrement effrayé de braves électrices et électeurs, par ma positon radical et ce message d'alerte sur la santé de notre terre. Si tel est le cas, je m'en excuse auprès de ces citoyens, du Président de mon parti, le PBD fribourgeois. Je n'essaye pas de plaire, je suis là pour porter un message et pour faire bouger notre société. Les candidats des grands partis, les quatre favoris, sont pris dans un système et ils ne peuvent pas se permettre de dire la vérité ou de partager leurs rêves. Ils doivent absolument plaire, eux. Alors, ils se lissent un passage dans un vocabulaire qui masque leurs réelles intentions pour gravir les marches d'un monde superficiel. Du coup, l'UDC devient fréquentable, les Verts pragmatiques, les Radicaux centristes, et la Gauche reste la Gauche (tant qu'il y a du caviars).
Moi, le petit candidat, donné largement perdant à cette élection complémentaire au Conseil d'Etat Fribourgeois, mis en avant par un minuscule parti en voie d'extinction sur Fribourg, je peux me permettre de dire la vérité et c'est même mon devoir.
Heureusement dans ce monde, il y a eu des hommes qui ont eu le courage, qui ont osé et qui ont fait irrémédiablement avancer l'humanité. Ils étaient souvent des visionnaires, même qu'ils ne faisaient de loin pas l'unanimité. Ils ont agi aux risques et périls de leurs vies ou de leurs carrières. Certains inconnus, d'autres plus célèbres comme : Franz Weber, Harvey Milk, Winston Churchill, etc.
Le mois passé plusieurs régions de Suisse ont été touchées par des intempéries et des catastrophes naturelles. Il est ressorti que le réchauffement terrestre était un des facteurs aggravants de ces phénomènes naturels. Imaginez que ces dernières catastrophes aient eu une ampleur encore plus grande, mon discours de hier soir aurait peut-être semblé moins « extrême ».
Je ne suis pas farfelus ou irresponsable, c'est l'inertie de notre société qui est irresponsable. La dégradation de la nature par l'homme qui engendre des problèmes de santé, d'économie, d’égalité, de biodiversité et finalement de la survie même de notre espèce, avance plus vite que les solutions mises en place pour palier à cette destruction programmée.
Alors j'ai surpris hier, oui, je l'accorde, mais j'ai dit la vérité et je salue le PBD qui a eu le courage de me lancer dans cette campagne, je salue ce parti qui est libre et progressiste. Bien au contraire c'est l'harmonie qu'il met en avant !
Philippe Nahum